22 octobre 2018
Des bénévoles témoignent

Etre bénévole pour France Alzheimer et maladies apparentées : c’est à la portée de tous. L’Association propose en effet des missions aussi diverses que variées. Trois bénévoles expliquent leur rôle et le sens de leur engagement.

Véronique est bénévole pour Art, Culture et Alzheimer depuis 2 ans. Une mission qui lui permet de se sentir utile.

Une fois à la retraite, j’ai voulu m’investir pour une association et je me suis rapprochée de France Alzheimer car ma mère était atteinte de cette maladie. Même si je ne travaille plus, je voyage beaucoup et je consacre beaucoup de temps à mes petits-enfants. Je voulais donc m’investir pour une action qui ne soit pas trop contraignante et devenir bénévole pour Art, Culture et Alzheimer a été la solution idéale pour moi car j’aime aussi beaucoup découvrir des expositions. Je m’occupe de l’accueil des participants, je les rassure et veille à ce qu’ils suivent bien la visite. C’est une action qui fait beaucoup de bien à tous car cela permet de sortir du cadre de la maladie. Je participe à environ 6 sorties par an à Paris et j’envisage de continuer l’année prochaine. Etre bénévole pour Art, Culture et Alzheimer, c’est facile à suivre, il n’y a pas besoin de compétences particulières et cela permet de se sentir utile.

Offrir aux autres ce que j’ai reçu

Assistante commerciale à Montpellier, Alice a décidé de s’engager comme bénévole pour France Alzheimer Hérault.

Ma mère a été diagnostiquée il y a quelques mois et grâce à l’Association j’ai pu suivre la formation des aidants. Cette formation m’a énormément aidé car je ne connaissais rien à la maladie. J’ai appris à reconnaître les symptômes et à adapter mes réactions. Quand la maladie arrive, on se retrouve en difficulté car on manque de connaissances. Quelques semaines après mon adhésion, j’ai ressenti le besoin de faire profiter mon expérience aux autres. Je suis assistante commerciale à Montpellier, je travaille plus de 35 heures par semaine et j’’ai encore un enfant à charge mais je veux consacrer du temps aux autres et offrir un peu de ce que j’ai reçu. Je suis bénévole depuis quelques semaines maintenant. Actuellement, nous cherchons un local dans le nord de l’agglomération montpelliéraine pour accueillir les familles. A mon niveau, j’essaie de faire connaître l’Association et progressivement, je vais essayer de m’investir un peu plus, peut-être pour des missions d’accueil ou d’écoute. Etre bénévole cela me coûte du temps et de l’énergie mais c’est une action très importante et cela m’apporte beaucoup de satisfaction. 

Une continuité dans ma vie

Geneviève, infirmière à la retraite, fait profiter ses compétences aux aidants des personnes malades.

Il y a quelques mois, ma fille et moi avions essayé d’aider une personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer. Nous nous sommes rendus compte à quel point c’était difficile, notamment à cause du manque de structures pour les accompagner. Avant d’être à la retraite, j’étais infirmière. J’ai travaillé en soins palliatifs, je m’occupais des personnes malades mais aussi de leur entourage. J’avais aussi encadré des bénévoles durant ma carrière. Alors en décembre dernier, j’ai décidé de me rapprocher de France Alzheimer Hérault, c’était pour moi une continuité dans ma vie. Je voulais être au service des aidants, car c’est dans ce rôle que mes compétences sont les plus utiles. Très vite, j’ai été mobilisée pour tenir des permanences, en binôme dans un premier temps. Ce n’est pas toujours simple car on est face à des situations difficiles, on rencontre des familles dans le désarroi. Mais j’ai cette envie tenace d’aider les familles des personnes malades et dès septembre je compte suivre les séances de formation des aidants. A ceux qui hésitent à devenir bénévole pour France Alzheimer, je leur dirais qu’ils doivent venir et tester par eux-mêmes. Selon moi, tout membre de la société civile est capable d’apporter quelque chose aux aidants.