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2 juin 2021
La vie des bénévoles n’est pas aisée depuis le début de la crise sanitaire. La pandémie due à la Covid-19 a mis un coup d’arrêt aux rendez-vous physiques proposés par les associations départementales. Jean-Claude Corbinais a également dû arrêter d’organiser le café mémoire de Senlis, dans l’Oise, à l’exception des rendez-vous de septembre et d’octobre, lorsque la courbe des contaminations à la Covid-19 était basse. « Il a fallu s’adapter », glisse le bénévole. « J’ai maintenu le contact autant que possible avec les familles. Nous avons notamment engagé des soutiens psychologiques par téléphone auprès des malades et des aidants. »
Puisque la crise sanitaire s’est installée dans la durée, Jean-Claude Corbinais et les autres bénévoles de l’association départementale de l’Oise ont même profité de la situation pour mener d’autres projets.
« Nous avons ainsi développé les chartes Ville Aidante Alzheimer. Le département de l’Oise a paraphé le document le 21 septembre dernier, une journée qui nous est chère puisque c’est la Journée mondiale Alzheimer, et les villes de Compiègne et de Senlis ont suivi le mouvement, en novembre et en décembre. »
« C’est important parce qu’il s’agit de développer la sensibilisation à la maladie grâce aux collectivités locales, mais aussi de promouvoir une société plus inclusive. Cela doit permettre aux personnes malades, aux aidants et aux familles de toujours exister dans la société. Nous projetons également de mener des actions de sensibilisation dans les écoles. »
Le référent du café-mémoire de Senlis a hâte de revoir les familles. « En attendant, nous avons mis en place notre premier café-mémoire en visioconférence, en ce mois de janvier, toujours en présence d’un psychologue et de moi-même….. Voilà une initiative qui renforce notre rôle de bénévole. On trouve des solutions pour s’adapter parce que cette situation de crise sanitaire dure plus longtemps que prévu. »
Jean-Claude a mené un projet avec les personnes malades et les aidants pendant la crise sanitaire : un recueil d’expressions intitulé « Entre rires et larmes », issues des échanges lors des cafés-mémoire de Senlis.
