21 mars 2019
Diagnostic : où, quand, comment ?

Une règle d’or : mieux vaut consulter pour rien que ne pas consulter ! Car si l’on ne peut encore guérir ni la maladie d’Alzheimer ni les maladies apparentées, un diagnostic précoce permet d’en ralentir l’évolution, d’atténuer les symptômes et de préserver au mieux la qualité de vie des personnes malades et de leurs proches.

Pertes de mémoire, troubles du langage, tristesse, anxiété, changement de comportement ou de personnalité, difficultés à effectuer certains gestes habituels… De nombreux signes peuvent amener à suspecter un début de maladie d’Alzheimer ou de maladie apparentée.

Ce qu’il faut faire en cas d’inquiétude :

  1. En parler à son médecin généraliste
    Il réalisera un examen clinique, une évaluation grâce à des tests simples et éventuellement des examens complémentaires pour savoir : si les troubles sont mineurs et nécessitent simplement un suivi et des mesures de prévention, s’ils peuvent être expliqués par une autre maladie (il vous orientera alors vers le spécialiste adéquat), ou si la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peuvent effectivement être suspectées.
  2. Si la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peuvent être suspectées : se rendre chez le médecin spécialiste de la mémoire ou à la consultation mémoire en hôpital Des examens plus poussés seront réalisés (bilans biologiques et neuropsychologiques, IRM et dans certains cas ponction lombaire) et synthétisés pour confirmer ou non le diagnostic de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée.
  3. En cas de maladie confirmée Le médecin généraliste et le spécialiste vous orientent vers les dispositifs de prise en charge, vous informent sur la maladie et vous expliquent comment prévenir les complications (nutrition, activités physiques, médicaments…), et vous renseignent sur les essais thérapeutiques.

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