20 janvier 2022
Quand les centres équestres ouvrent leurs portes

France Alzheimer Puy-de-Dôme a encadré un séjour vacances de quatre jours au centre équestre Les Écuries de la Dordogne. En Gironde, un après-midi de détente a été proposé au centre équestre EquiPia de Saint-Ciers d’Abzac. Deux formats différents mais qui illustrent la richesse du partenariat entre France Alzheimer et la Fédération française d’équitation.

Michelle Dujardin est présidente de l’association France Alzheimer Puy-de-Dôme. En tant que bénévole, ce qu’elle aime avant tout, c’est aider les familles, directement sur le terrain.

En juin dernier, elle a été responsable d’un séjour vacances thématique de quatre jours au centre équestre Les Écuries de la Dordogne, au Mont- Dore. « Quatre personnes malades, et à différents stades de la maladie, y ont participé », explique Michelle Dujardin. « Elles ont passé beaucoup de temps auprès des chevaux. Leurs aidants pouvaient quant à eux profiter d’un grand bol d’air à l’occasion d’excursions dans la région. »

 

En Gironde, l’association départementale a choisi un format plus court, un après-midi dans le centre équestre EquiPia de Saint-Ciers d’Abzac. Là, Sophie Robinot, psychologue équithérapeute, Greg et Hervanne, moniteurs d’équitation diplômés et passionnés par leur métier, ont accueilli un groupe de cinq personnes. Après la présentation et la visite des installations, les participants ont pu approcher les chevaux, les toiletter, leur parler et les caresser. Par cette journée radieuse, un peu d’exercice dans la carrière ensoleillée a été préféré à une séance dans le manège couvert.

Seul, ou accompagné au sol par une personne à pied, chacun a pu évoluer calmement à son rythme. La plus grande difficulté fut de s’arrêter et descendre de sa monture.

 

Retour en Puy-de-Dôme où Michelle Dujardin a remarqué, comme les aidants d’ailleurs, les bénéfices pour les personnes malades. « Elles étaient en osmose avec le cheval ou avec le poney. Ce qui est bien avec ces animaux, c’est qu’ils ne jugent pas les personnes. Ils sont dans le présent. Les personnes malades ont pris de l’assurance au fil des jours. Elles se sentaient bien. Elles se souvenaient aussi des noms de leur nouveau compagnon. Ces progrès en simplement quatre jours ont également surpris la monitrice qui avait été formée mais pour qui tout ça était nouveau. »

Le constat est sans appel. « Je vais devoir organiser de nouvelles séances parce que je reçois de plus en plus de demandes. Un aidant m’a d’ailleurs dit récemment qu’il faudrait qu’il y ait de l’équithérapie tous les jours. » s’enthousiasme Michelle Dujardin qui propose déjà des séances d’équithérapie tout au long de l’année. Même son de cloche en Gironde où l’association a décidé de renouveler l’expérience.