11 février 2019
Angela Amico : de nouveaux spectacles en soutien à France Alzheimer

Angela Amico et sa comédie musicale «Voyage en Italie » sont de retour en 2019 pour de nouveaux spectacles en soutien à France Alzheimer. Tout au long de l’année, la chanteuse sera en représentation aux quatre coins du pays.

Chanteuse engagée et directement concernée par la maladie, Angela Amico reverse depuis plusieurs années l’intégralité des droits d’auteur de sa chanson « Mamma mia » au profit de France Alzheimer et maladies apparentées. Une chanson qui fait partie de sa comédie musicale « Voyage en Italie », qui sera notamment jouée  le 27 avril à Aix-les-Bains (Savoie). Une belle opportunité pour venir découvrir une artiste qui accompagne depuis plus de 10 ans les personnes malades et leurs aidants dans les Ehpad et les unités spécialisées.  Tout au long de l’année, Angela Amico sera en  représentation un peu partout sur le territoire.

Découvrez les dates ci-dessous :

– 22 mars – Concert “TI AMO ITALIA”, à Berre-l’Etang (13)

– 27 avril – Comédie musicale “VOYAGE EN ITALIE” à Aix-les-Bains (73)

– 26 juillet – Concert “TI AMO ITALIA” à La Mure (38)

– 01 août – Comédie musicale “VOYAGE EN ITALIE” à Valras-Plage (34)

– 03 août – Concert “TI AMO ITALIA” à Ollioules (83)

– 13 septembre – Concert “TI AMO ITALIA” à Balaruc-le-Vieux (34)

– 27 au 29 septembre – Journées Italiennes (comédie musicale et concert) à Wittenheim (68)

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Internet d’Angela Amico : www.angela-amico.fr

Et ci-dessous, retrouvez un extrait de l’interview qu’Angela Amico avait donné en octobre 2017 au magazine Contact :

Contact : Que vous inspire, en quelques phrases, le mot Alzheimer ?

Angela Amico : « Je pense à ma maman et à toutes les difficultés matérielles, physiques et émotionnelles qu’il faut gérer autour de la personne malade. »

Quel rapport entretenez-vous avec la maladie ?

 A.A : « Un double rapport. Le premier est lié à mon activité artistique professionnelle qui depuis une dizaine d’années m’a fait côtoyer des personnes malades et leurs proches en maisons de retraite et dans les services spécialisés Alzheimer. Le second, je l’ai eu lorsque ma maman a été touchée par la maladie. J’étais loin mais je l’appelais tous les jours.»

Est-ce lors de vos représentations dans les maisons de retraite et les hôpitaux que vous avez nourri votre engagement envers les plus fragiles ?

A.A  : « Durant près de 10 années, j’y ai pratiqué mon métier et y ai découvert le pouvoir presque magique de la musique et du chant. Même le personnel médical était déconcerté par la réaction apaisante ou de joie voire de nostalgie des résidents et patients. Dès que je commençais à chanter à maman une chanson de sa jeunesse, elle ne s’arrêtait plus de chanter, de réciter des poèmes. Cela la portait dans un état de joie impressionnante. Il lui arrivait très souvent dans sa lancée de me réciter par cœur des histoires qu’elle avait dû apprendre très jeune. Puis, j’ai très vite pu lui écrire une chanson « Mamma Mia », j’ai eu le temps de lui faire apprendre, l’inviter à la chanter et réaliser un clip vidéo, juste avant qu’elle ne soit alitée et que la maladie prenne le dessus. »

« S’octroyer des bulles d’oxygène »

Pouvez-vous revenir sur la genèse de votre soutien à France Alzheimer ?

 A.A : « Une maison de retraite où j’intervenais a accepté de faire le tournage du clip vidéo de « Mamma Mia ». J’ai rencontré une bénévole de l’antenne de Clamart, où j’habitais, qui m’a beaucoup aidée et m’a mise en contact avec le service communication de France Alzheimer. J’ai alors proposé que mes droits d’auteur soient reversés en intégralité sous forme de don à l’Association. Depuis deux ans, et notamment pour la deuxième année au Festival d’Avignon, j’ai intégré cette chanson « Mamma Mia » dans ma comédie musicale « Voyage en Italie » et j’ai été heureuse de constater que le public est très réceptif et touché.»

Quel message avez-vous envie de faire passer aux familles et au grand public ?

A.A: « Protégez-vous autant que possible tout en entourant la personne malade, anticiper et organiser au mieux les étapes difficiles qui vont suivre. Le dialogue en famille est important pour éviter les conflits. L’aidant doit être protégé pour éviter un épuisement qui risque de le mettre en danger ainsi que la personne malade et toute la famille. L’aidant familial a souvent beaucoup de mal à déléguer car il n’a pas confiance en une tierce personne, même professionnelle, et reste persuadé qu’il sera le seul à pouvoir s’occuper parfaitement du malade. Il y a aussi un sentiment de culpabilité de l’aidant qui pense « abandonner » la personne malade mais l’épuisement physique et moral risque bien plus de compliquer la situation. Or, on ne peut pas bien aider les autres si l’on ne s’aide pas soi-même. »

Interview extraite du numéro 120 du magazine Contact, octobre 2017.