Les interlocuteurs privilégiés pour se faire aider

30 juillet 2019
Les interlocuteurs privilégiés pour se faire aider

Les familles comme les personnes malades ont parfois du mal à savoir vers qui se tourner pour se faire aider. Pourtant, aux différents stades de la maladie, il existe des dispositifs mis en œuvre par des professionnels de plusieurs spécialités pour répondre à leurs besoins.

Pour aider un proche malade à un stade léger de la maladie

  1. Les séances d’orthophonie

Pour quoi faire ? Mobiliser les capacités préservées, développer des stratégies de compensation des difficultés cognitives et soutenir les capacités de communication.

Comment en bénéficier ? Une prescription médicale est nécessaire.

Combien ça coûte ? Prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

  1. Les séances de réhabilitation et d’accompagnement à domicile

Qui s’en occupe ? Les Équipes Spécialisées Alzheimer (ESA) – Assistants de soins en gérontologie, psychomotriciens et ergothérapeutes.

Comment en bénéficier ? Une prescription médicale est nécessaire (dans la limite de 15 séances par an et par personne).

Combien ça coûte ? Prise en charge à 100 % par la sécurité sociale.

  1. Les hôpitaux de jour

Pour quoi faire ? Proposer aux personnes malades des activités de rééducation de la mémoire, du langage et des mouvements.

Comment en bénéficier ? Une prescription médicale est nécessaire.

Combien ça coûte ? Prise en charge à 100% par la sécurité sociale.

Pour aider un proche malade à un stade modéré de la maladie

  1. L’intervention d’un infirmier libéral ou d’un service de soins à domicile (SSIAD)

Pour quoi faire ? Améliorer la gestion et la prise de médicaments, renforcer l’autonomie des soins de toilette.

Comment en bénéficier ? Une prescription médicale est nécessaire.

Combien ça coûte ? Prise en charge par la sécurité sociale.

  1. L’Intervention d’un service d’aide à domicile

Pour quoi faire ? Réaliser l’entretien du domicile ainsi que la réalisation des actes de la vie quotidienne.

Comment en bénéficier ? Une prescription médicale est nécessaire.

Combien ça coûte ? Possibilité d’une prise en charge par le plan d’aide APA qui définit un volume d’heures en fonction du degré d’autonomie évalué.

  1. L’accueil de jour

Pour quoi faire ? Accueillir les personnes malades pour rompre leur isolement et leur proposer des activités adaptées une à plusieurs fois par semaine.

Combien ça coûte ? Possibilité de financement par le plan d’aide APA.

  1. L’intervention d’un gestionnaire de cas, dans le cadre de l’activité des Méthodes d’Action pour l’Intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’Autonomie (MAIA)

Pour quoi faire ? Répondre aux situations complexes signalées par les professionnels déjà en place.

Comment en bénéficier ? Non soumis à prescription médicale.

Combien ça coûte ? Le recours à la gestion de cas est gratuit.

  1. L’unité cognitivo-comportementale (UCC)

Pour quoi faire ? Accueillir temporairement les personnes malades présentant des troubles importants du comportement.

Comment en bénéficier ? Une prescription médicale est nécessaire pour avoir recours à cette structure.

Combien ça coûte ? Prise en charge à 100% par la sécurité sociale.

Pour aider un proche malade à un stade sévère de la maladie

  1. L’hospitalisation à domicile (HAD)

Pour quoi faire ? Assurer certains soins techniques, intensifs ou complexes directement au domicile de la personne malade (7/7, 24/24) que le secteur libéral n’est pas en mesure de prendre en charge.

Comment en bénéficier ? Une prescription médicale est nécessaire.

Combien ça coûte ? Prise en charge à 100 % par la sécurité sociale.

  1. L’équipe mobile de soins palliatifs

Qui s’en occupe ? Une équipe multidisciplinaire (médecins, infirmiers, psychologues…).

Pour quoi faire ? Accompagner les professionnels intervenant au domicile de la personne malade.

Combien ça coûte ? Prise en charge à 100 % par la sécurité sociale.

  1. Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)

Pour quoi faire ? Disposer d’unités spécifiques pour l’accueil des personnes malades : pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et unités d’hébergement renforcé (UHR). L’unité de soins de longue durée (USLD) est réservée aux malades polypathologiques.

Pour aider les proches des personnes malades

  1. Les centres locaux d’information et de coordination gérontologique (CLIC)

Pour quoi faire ? Regrouper toutes les aides disponibles.

Qui peut en bénéficier ? Destinés aux personnes âgées de 60 ans et plus et leur entourage.

  1. Les plateformes d’accompagnement et de répit (PFR)

Pour quoi faire ? Offrir aux personnes malades et à leurs aidants toute une palette de formules (rencontres d’aidants, activités sociales et culturelles) destinées à soutenir la qualité de vie.

France Alzheimer : toujours aux côtés des personnes malades et des aidants

À tous les stades de la maladie, France Alzheimer propose dans chaque département, des actions pour les personnes malades et leur famille.