Accompagner les personnes malades

30 juillet 2019
Accompagner les personnes malades

La maladie d’Alzheimer ou toute autre maladie apparentée va affecter de manière significative la vie de la personne atteinte mais aussi celle de son entourage. Conjoints, enfants, amis, voisins… Tous sont concernés et peuvent être confrontés un jour à des difficultés.

Un quotidien bouleversé

Les différents troubles liés à la maladie (mémoire, langage, geste, reconnaissance, fonction exécutive) vont inéluctablement avoir un impact très important sur la vie quotidienne et sur la relation avec son proche. Pour l’aidant principal, il s’agit de répondre aux besoins croissants de la personne malade et d’adapter l’aide au fur et à mesure de l’évolution de la maladie.

Une communication parfois difficile

Les réactions, les expressions, le comportement de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer évoluent au fil du temps. L’aidant peut alors rapidement être déstabilisé par des situations d’agressivité ou de repli sur soi de la part de la personne malade. En disposant des informations et des outils pour la comprendre, il peut mieux adapter l’environnement à ses besoins et trouver les moyens de maintenir le lien avec elle.

Un épuisement physique et psychologique

Accompagner chez soi un proche atteint de la maladie d’Alzheimer est une tâche lourde qui peut conduire l’aidant principal à une situation d’épuisement physique et psychologique. Prendre du temps pour soi est une des conditions essentielles pour éviter dans la durée une situation d’épuisement.

Un isolement social

Par manque de temps, par peur des réactions de la personne malade,  par honte du regard des autres, l’aidant peut rapidement réduire sa vie relationnelle et se désocialiser progressivement. Une relation d’exclusivité risque alors de s’installer entre l’aidant et l’aidé et mener à une sorte d’enfermement à deux. Le proche malade est surprotégé et l’existence de l’aidant se réduit petit à petit aux soins exclusifs de la personne malade.

« Maintenir une vie sociale, c’est éviter que le couple aidant-aidé se replie sur lui-même. »