L’association France Alzheimer et maladies apparentées a mené plusieurs actions dans le cadre des élections européennes. Et elle ne compte pas en rester là.
L’association France Alzheimer et maladies apparentées est active en France bien sûr, mais aussi au niveau européen. Elle a mené trois actions en marge du scrutin européen du 26 mai dernier.
L’association a tout d’abord dédié la troisième édition de son magazine Agissons ensemble, une lettre d’information pour les décideurs publics, aux enjeux européens autour de la maladie d’Alzheimer.
Autre action : une page Web dédiée sur son site internet dévoilant ces principaux enjeux et proposant un comparatif entre plusieurs pays de l’Union européenne sur le nombre de personnes malades, ou encore sur la politique nationale en matière de remboursement des médicaments prescrits aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée.
Enfin, l’association a interpellé, via Twitter, les candidats français afin qu’ils signent le « Pacte européen 2019 » d’Alzheimer Europe. Ce pacte invite les candidats signataires à rejoindre l’Alliance européenne Alzheimer et à soutenir l’engagement d’Alzheimer Europe et des associations membres, pour faire de la maladie d’Alzheimer une priorité de l’agenda parlementaire européen. 85 candidats, dont l’ensemble de la liste LR, ont répondu favorablement à l’appel de l’association.
L’action se poursuit au-delà des élections
Dix de ces 85 candidats ont été élus et ils seront les interlocuteurs privilégiés de France Alzheimer afin de faire passer ses messages au niveau européen.
L’association se mobilise, notamment en rencontrant des députés et en les sensibilisant, pour faire bouger les lignes. Bien que la santé soit une prérogative de chaque Etat membre, l’Union européenne peut aussi agir concrètement, notamment en termes de financement de la recherche ou encore de recommandations pour favoriser l’accès au diagnostic et l’accompagnement des aidants.
Pour Jean Georges, directeur d’Alzheimer Europe depuis 1996, l’Europe a effectivement un rôle à jouer. « Alzheimer Europe estime que 9,1 millions de personnes vivent avec une forme de démence dans l’Union européenne. A long terme, la prise en charge de ces personnes ainsi que le soutien de leurs proches aidants doivent devenir des priorités. »
Dès juillet, France Alzheimer enverra un premier courrier d’information aux 79 nouveaux eurodéputés français, en rappelant ses priorités pour l’Europe. Elle a également signé la « Charte européenne pour l’avancée en âge », dont l’une des propositions principales est de créer un Ministère dédié au Vieillissement et une prestation autonomie dans chaque pays de l’Union.