A l’initiative de France Alzheimer au niveau national, des aidants alertent sur la dégradation de l’état de santé de leur proche et sur le leur, eux que la crise plonge dans une profonde solitude. Dans une tribune publiée par le journal Le Parisien, ils appellent à ne plus être oubliés.
Laurent Dupuis a recueillis pour France Alzheimer les témoignages de Françoise, Henri, Nicole, Sophie et Daniel et Annie, six aidants qui nous racontent dans cette tribune leur impuissance face au nouveau paradigme induit par la Covid-19 et demandent simplement à être entendus et aidés, eux aussi, à améliorer un quotidien chamboulé par la crise sanitaire.
Extrait :
Nous avons vu nos proches plonger plus vite, trop vite, dans la maladie. Malgré notre dévouement, nous avons assisté, impuissants, à la dégradation de leurs capacités cognitives et motrices. […] Avec les confinements et autres restrictions, les accueils de jour ont longtemps fermé leurs portes, les Ehpad ont limité les visites, les professionnels comme les orthophonistes sont moins intervenus… Ces conditions ont ouvert un boulevard pour Alzheimer. Et nous, les aidants, avons emprunté une allée parallèle à ce boulevard. Celle de l’épuisement moral et physique, déjà bien réel avant la crise sanitaire.Source : https://www.leparisien.fr
Cette tribune vient également insister sur l’importance des missions portées par les associations France Alzheimer et maladies apparentées et sur les dispositifs de soutien et d’écoute qui ont vu le jour depuis le début de la crise sanitaire. Nous restons mobilisés auprès des familles car malgré le bouleversement de nos activités, notre plateforme d’écoute est toujours active pour prêter une oreille attentive.
La tribune est consultable sur le site du Parisien à ce lien.
