Un symbole fédérateur pour l’Alzheimer

Aussi longtemps qu’elles en sont capables ou qu’elles en ont envie, seules ou accompagnées, les personnes malades d’Alzheimer devraient pouvoir se déplacer sereinement dans leur ville ou village, faire leurs courses, aller chez le pharmacien, fréquenter un club de sport ou de loisirs, ou même s’investir dans la vie de leur commune. Mais elles y renoncent parfois, faute de trouver leur place dans une société qui ne sait pas toujours les accueillir avec compréhension et bienveillance. Dans un monde qui accélère toujours plus, difficile pour elles de suivre le rythme et d’affronter l’espace public. Oui, elles mettront quelques minutes de plus en caisse, à la poste ou au distributeur. Leur en voudrons-nous ? Non, nous pouvons les aider à toujours profiter de la vie !

Le handicap cognitif a une caractéristique propre, c’est qu’il ne se voit pas dans la grande majorité des situations. Comment s’attendre alors à un geste de bienveillance si l’autre – le voisin, le passant ou le commerçant – n’est pas conscient de la « fragilité » de celui qu’il croise ? Des actes quotidiens comme ceux d’aller chercher son pain, son journal, de descendre au café, de décider d’aller seul chez le médecin, le pharmacien, le coiffeur ou de promener son chien peuvent conduire à des situations stressantes si la peur de gêner, d’être maladroit dans ses propos ou lent dans ses gestes s’installe.

Alors que faire face à cette situation dans une société où la bienveillance n’est pas naturelle ? Doit-on obligatoirement dire sa maladie, glisser le mot sans relâche aux oreilles du plus grand nombre ? Toutes les personnes malades n’en n’ont ni la force, ni l’envie. Car dire la maladie, c’est prendre le risque de se confronter au regard de l’autre, à l’effet miroir que cela lui procure et aux réactions blessantes, fuyantes qu’il pourrait avoir sans forcément s’en rendre compte.

La bienveillance, la solidarité, la fraternité sont de précieuses ressources. Elles assurent du fait que l’on peut compter sur l’autre, s’appuyer sur lui au moment où nous en avons besoin, sans qu’il juge notre état de vulnérabilité.

Parce que ce n’est pas l’indifférence mais plutôt l’ignorance qui empêche d’agir, parce qu’il suffit parfois d’un petit signe pour faire la différence, France Alzheimer et maladies apparentées a imaginé un symbole pour afficher publiquement sa solidarité. Rassembleur, fédérateur, c’est une marque d’attention à porter et à partager pour dire aux personnes malades et à leurs familles « oui je suis sensible et sensibilisé, oui je suis à vos côtés ».
C’est sa force, c’est l’histoire que nous pouvons écrire ensemble !

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10 signes et 10 gestes pour reconnaître et soutenir une personne perdue dans l’espace public

Il existe des situations malheureusement bien réelles où la personne malade part de chez elle en quête d’un lieu familier chargé de souvenirs, sa première école ou la maison où elle a grandie. Guidée par cette idée fixe, la personne malade n’aura pas forcément la capacité de se dire que ce qu’elle cherche est vain et qu’elle doit rentrer chez elle. Livrée à elle-même, elle n’aura pas non plus le réflexe de demander son chemin pour retrouver son “vrai” foyer. Elle est alors en danger. Cette imprévisible errance dans l’espace public est l’un des symptômes de l’Alzheimer et l’une des sources d’angoisse principales pour les familles concernées.

Face à ce trouble, nous avons tous un rôle à jouer ! France Alzheimer et maladies apparentées vous permet, grâce à ce document “10 signes / 10 gestes”, de mieux comprendre la maladie pour reconnaître, rassurer et accompagner celles et ceux qui, dans l’espace public, auraient besoin d’aide, sans pouvoir le dire.

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